samedi 9 juin 2012
mercredi 9 mai 2012
Passionné par l'écriture qui l'amènera au cerf-volant, Philippe Cottenceau s'installe au début des années 1980 en Haute Provence sur les traces de Jean Giono. Il participe, en 1993, à la création de la revue de poésie Propos de campagne, et fonde en 1995 l’association Au fil des vents. Il voyage autour du monde à la découverte des cerfs volants de tradition (Indonésie, Chine, Guatemala, etc.) et contribue à de nombreux articles et ouvrages sur le cerf-volant, avant de s’éteindre à 49 ans en octobre 2006. Papier que tu donnes à boire au soleil est son premier recueil publié.
lundi 23 avril 2012
Daniel Biga, nous le savons, depuis ses premiers livres, pour dire la poésie, parle de “poévie”. Davantage encore dans ce recueil, puisqu’il nous conte les jours ordinaires, en cueille les modestes fruits, joies et peines, étonnements où se mêlent intimement amour et humour, gravité et légèreté.
mercredi 4 avril 2012
jeudi 29 mars 2012
jeudi 22 mars 2012
jeudi 16 février 2012
jeudi 12 janvier 2012
Les éditions L'Amourier viennent de publier un second texte de Patrick Da Silva, A la guerre.
Trois textes, trois histoires, trois vies. En arrière-fond, la guerre, la Grande, ou celle de 40-45. Au fil des récits, le lecteur assiste à ses effets dévastateurs sur la structure intime des trois protagonistes. Au village, ou en famille, la guerre façonne leur vie en apparence si banale.
Pris dans la trame du monde les soirs d'orage, pris dans les vêtements du monde, on compte les pertes dans les rues les soirs d'orage. On se demande s'il faut fuir, ou juste partir ? Sur le départ, armes et bagages, ce qui n'est pas perdu, toute une nuit, tout un matin, contre la route, dans l'embellie. Pris dans les paysages et pris dans la trame des routes, à la traversée du pays, les terres meubles, la dégringolade des mondes à la radio. Les routes tiennent le coup, les hommes sur les routes, à l'endroit du monde. Accalmie du voyage. On parcourt le pays, on s'aime, et on fuit. L'aventure ou la fuite, moteur gronde, orage gronde. Couvert par les vêtements du monde. Pays qu'on abandonne et pays qu'on transforme.
Retrouvez un extrait du texte de François Heusbourg sur le site de Mémoire Vivante http://www.editionsmemoirevivante.fr/pages/Francois_HEUSBOURG-5870707.html